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Compte-rendu de la réunion du mardi 06 décembre

 

 

 

Cette réunion a été organisé de façon impromptue : une erreur dans les dates de l’atelier fanfare et nous voilà avec un mardi sans prof. Qu’importe, voilà l’occasion rêvée de caler cette réunion qui était très demandée par de nombreux fanfariens et fanfariennes.

 

  1. On a commencée par parler de la déambulation: on a besoin de savoir si la fanfare déambule avant de pouvoir négocier avec d’éventuels organismes intéressés par une prestation tarifée de la fanfare (pour les concerts de l’été prochain).

 

Premier point : on a défini le terme « déambulation » pour la fanfare. Il s’agit, pour nous, de marcher en jouant et en nous déplaçant d’un endroit stable où on joue à un autre endroit stable (avec chaises et pupitres). Pas question de déambuler tout le temps, on ne sait pas faire. Donc, si on nous demande de « déambuler », on accepte de jouer en marchant d’un point à l’autre, mais pas tout le temps (comme à la Salvetat ou pour le carnaval).

 

 

Deuxième point : certains d’entre nous ont du mal à transporter leur instrument (Contrebasse) et d’autres jouent de plusieurs instruments (Jack, Rémy). Difficile pour eux de nous accompagner. Et comment porter les pupitres et les étuis tout en jouant ?

 

Certains pensent qu’on ne devrait pas déambuler parce qu’on ne sait pas le faire et qu’on joue mal. C’est vrai.

 

D’autres on envie de déambuler, même un peu. Ils pensent que cela correspond à l’esprit « art de la rue » et à l’aspect populaire et festif d’une fanfare. Ils veulent essayer.

 

 

Donc, étant donné que nous sommes trop nombreux pour déambuler tous ensemble et que seulement une partie des fanfariens aimeraient le faire, nous avons décidé de former un petit groupe de volontaires qui déambulera pendant que les autres marcheront en portant les étuis des copains.

 

Une dizaine de personnes se sont proposées. Il va falloir maintenant identifier les volontaires qui devront apprendre par cœur certains morceaux et ensuite former ce groupe à la déambulation (avec l’aide des profs).

 

 

  1. Le reste de la réunion a été consacré à parler de l’atelier fanfare du mardi: de nombreuses personnes ne sont pas satisfaits de la manière dont se déroulent les cours.

Nous étions 14 fanfariens en 2017, 18 en 2018 et nous sommes actuellement 32. C’est-à-dire 14 de plus que l’année dernière, dont bon nombre de débutants.

 

Cela crée plusieurs phénomènes :

 

  • La salle est trop petite. On s’y bouscule. Souvent, les rythmiques ne sont pas groupés. Même si c’est le cas, on ne les entend pas à l’autre bout de la salle, donc on joue chacun dans son coin, chacun à son rythme et tant pis pour le prof qui est au milieu et ne sait plus à quel tempo se fier.
  • La qualité musicale de la fanfare a baissé, car on a du mal à intégrer musicalement les nouveaux fanfariens.
  • Le grand nombre de fanfariens rend les ateliers difficiles à gérer pour les profs. Comment diriger 30 personnes qui jouent d’une dizaine d’instruments différents et qui présentent des niveaux allant du débutant complet au musicien confirmé.
  • Les nouveaux fanfariens se sentent dépassés par la quantité de morceaux à apprendre pour pouvoir jouer avec les anciens. Déjà que le premier trimestre est assez intensif : 3 nouveaux morceaux à apprendre en 3 mois ! En plus, il faut rattraper et apprendre ceux des années précédentes. Cela semble pour beaucoup un défi perdu d’avance (surtout pour ceux qui débutent).
  • L’ambiance change. Avant on se connaissait bien tous. Ce qui n’est plus -pas encore- le cas aujourd’hui.
  • Les ateliers sont trop bruyants.
  • On passe trop de temps sans jouer lors des ateliers. On s’ennuie…. alors on papote ou on joue tout seul dans son coin. Et on fait du bruit.

 

Tout cela nous a incité à réfléchir à des solutions pour que l’atelier fanfare reste un plaisir pour tous les fanfariens.

 

Voilà ce qu’on a proposé :

 

  • Concernant la salle: les guitaristes peuvent se placer différemment (pas entassés dans le fond, mais disposés en rang le long du mur). En face les accordéons et de chaque coté, les soufflants. Disposition à faire confirmer par les profs.

On peut aussi aller au fil des arts ? L’acoustique est bonne et l’espace vaste. Cela couterait 1euro/fanfarien/atelier pour le chauffage.

On n’a pas pris de décision à ce sujet.

 

  • Concernant l’atelier proprement dit: on l’allège de tout ce qui empêche nos profs de s’occuper de l’ensemble des fanfariens. C’est-à-dire, on enlève tous ces moments où le prof ne s’occupe que des rythmiques, que des mélodistes, que des débutants, que des accordéons, que des sax, etc.

 

Pour ce faire, voilà ce qui a été proposé :

 

Le cours collectif de rythmique de 1H00 aura lieu à chaque fois que William vient. C’est-à-dire, toutes les 2 semaines. Ce cours est pour : les guitares, la contrebasse, les percus, les sax (alto et ténor) et le tuba. Eventuellement pour d’autres instruments qui font la basse ponctuellement (par ex : les accordéons dans Bucovina). Cela fait 5H00/trimestre pendant lesquels William calera tous ces instruments pour offrir une belle rythmique aux mélodistes…. et à la fanfare.

 

Un cours spécial pour les débutants (rythmique et mélodistes confondus) aura lieu également chaque mardi où William est là. Ce cours d’environ 0H45 sera consacré à aider les débutants à jouer ensemble en rythme. Ils apprendront surtout à se caler les uns par rapport aux autres. C’est William qui sélectionnera les participants.  Encore environ 5H00/trimestre pour aider les débutants.

 

Des journées d’ateliers à thème vont être mises en place. Jean, William et Yves décideront ensemble de la teneur musicale de ces journées, en fonction des besoins de la fanfare. Ces journées d’environ 4H00 réuniront soit l’ensemble des fanfariens, soit seulement une partie. Il y aura 5 journées/an : une première vers la Toussaint (par exemple, pour aider les nouveaux arrivants à s’intégrer), puis vers noël, en février, à Pâques et une dernière avant la fin des ateliers.  

 

Ainsi, les problèmes spécifiques à telle ou telle section devraient être régler en amont de l’atelier fanfare proprement dit. Lorsqu’un problème musical surgit, le prof peut décider de le régler ultérieurement, lors d’un prochain cours collectif ou d’une journée thématique. Et ainsi éviter de faire attendre trop longtemps les autres fanfariens. Quitte à mettre un morceau en attente quelques temps…

 

On espère surtout que ces cours collectifs et ateliers spécifiques permettront aux profs de consacrer toute leur attention à l’ensemble des fanfariens lors des ateliers du mardi soir.

L’objectif est que les fanfariens prennent du plaisir à jouer ensemble lors des ateliers. Même si apprendre la musique est un loisir qui demande des efforts, cela doit rester un loisir qui procure du plaisir.

 

 

Financièrement parlant, les cours collectifs débutants et de rythmique seront payés par le surplus généré cette année par l’atelier fanfare.

 

Explication : on paie chacun 35€/trimestre, ce qui correspond à une heure d’atelier fanfare. On est actuellement 27 fanfariens inscrits à cet atelier. Donc, la fanfare a encaissé 35X27 = 925€ de cotisation ce trimestre. Alors que cet atelier coûte à la fanfare 70€ par mardi, soit 70X10 = 700€ par trimestre. Ce qui génère un solde positif trimestriel de 225€/trimestre. On peut donc rajouter 5H00 de cours débutants qui ne coûteront à la fanfare que 25X5 = 125€ par trimestre. Cela paiera également une partie des 5 journées thématiques annuelles. Le reste à payer le serait par les concerts et probablement par CVJ qui a reçu récemment une subvention pour ce genre de prestation. Cette proposition va être soumise au vote du prochain bureau de CVJ (prévu en décembre). 

 

Pour finir, nous avons parlé du brouhaha ambiant qui règne souvent lors des cours. Nous avons parlé aux profs qui se sont exprimés à ce sujet : ils ne sont pas là pour faire la police. C’est à nous d’adopter un comportement compatible avec la taille de la salle, le nombre de personnes entassées dedans, les décibels de nos instruments respectifs et le bruit généré par tout cela.

 

Nous avons donc décidé de nous proposer quelques règles de comportement :

  • On commence à l’heure (19H10 environ). Tant pis pour les retardataires et les bavards.
  • On ne joue pas en solo pendant l’atelier ou les cours collectifs. Surtout pas pendant que le prof explique quelque chose à d’autres fanfariens. On ne joue pas pendant qu’il parle. Si on ne sait pas un passage ou si on a besoin de revoir un morceau vite fait, on le fait en silence….. ou pas.
  • On respecte les compétences musicales des profs. Si la partition qui nous est échue ne nous plaît pas, on demande d’abord à l’arrangeur si on peut en changer. On n’ergote pas non plus sur des détails musicaux : on fait confiance aux profs pour nous proposer ce qu’ils pensent être le mieux pour la fanfare. On peut en parler après l’atelier : pendant le frichti, par exemple.
  • On note les indications des profs pour leur éviter de les rappeler à chaque atelier.

 

 

 

Nous sommes tous d’accord pour spécifier que ces « règles » n’en sont pas : ce ne sont des propositions de comportement. Chacun agit comme il le veut dans le respect des autres et surtout des profs. 

 

 

On vient à la fanfare pour s’amuser et se détendre. Que cela continue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



14/12/2018
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