Bilan deuxième journée thématique : le chant
Cette formation avait déjà été demandée l’année dernière.
Cette année, grâce à la subvention de la DRAC, tous les fanfariens ont pu en bénéficier gratuitement.
Depuis presque trois ans qu’on chante, il était temps qu’on apprenne un peu les rudiments de l’art du chant !
On a commencé cette deuxième journée thématique par un café/papotage/croissants/pains au chocolat (merci Céline).
Comme prévu, Myrhiel a consacré la matinée à l’aspect technique du chant :
Elle nous fait respirer avec notre diaphragme et notre bas-ventre.
On a serré nos périnées et envoyé les sons dans notre « palais du haut » celui qui chante.
On a appris à siffler comme des serpents, à vibrer comme des abeilles et à pratiquer l’apnée comme les dauphins. Une vraie ménagerie !
On a chanté au niveau de nos yeux, de notre crâne, à envoyer les sons au-dessus de nos têtes et à leur faire effectuer des cabrioles de plus en plus hautes.
On a parlé avec « une patate chaude » dans la bouche.
On s’est décroché la mâchoire comme des vieillards, on a nasillé comme des américains et on s’est bouché le nez comme des délicats face à un vieux camembert.
Bref, on s’est bien amusé tout en apprenant sérieusement à construire et utiliser notre colonne d’air.
On a également découvert que la fanfare avait de bons chanteurs potentiels :
Surtout Azzedine qui nous a fait entendre une très belle voix, bien placée, belle dans les graves comme dans les aigus.
Et Pierre, très à l’aise dans les sons placés hauts.
Comme Tanja, qui possède une belle voix dans les aigus.
Etc.
Le repas avait été commandé à quelqu’un du village.
On s’est régalé. La soupe de courge au pain d’épices était un vrai délice. Il n’est rien resté ni du tajine ni du poulet au gingembre et ananas.
Un camembert a fait le tour de la table et pour le dessert, Véro nous a apporté une tarte aux poires et amandes (concassées à la main !).
Un café, un carré de chocolat et une cigarette plus tard, nous étions prêts pour la reprise du cours !
L’après-midi fut consacré à appliquer tout cela à nos morceaux.
Myrhiel nous a divisé en deux groupes : un médium et un plus aigu. Puis nous avons travaillé trois de nos chansons en polyphonie. On a même eu le temps de s’entraîner un peu pour « Adio carnaval ».
Pas facile… moins ludique. A l’heure de la sieste, en plus, difficile de rester longtems concentré.
Mais le résultat en vaut la peine : on n’a jamais chanté aussi bien à la fanfare. Même certains irréductibles persuadés toute leur vie de chanter « comme une casserole » furent surpris d’arriver à chanter juste.
La voix est un instrument, et en tant que tel, requiert l’apprentissage d’une technique spécifique. Il suffit d’apprendre et de pratiquer.
Yaka !
Pour conclure, il faudrait qu’on arrive à ne pas oublier cette journée d’enseignement et à l’apprendre à ceux qui n’étaient pas là ce jour. Ainsi, on pourra appliquer tout ce qu’on a appris à tous les morceaux chantés de la fanfare.
C’est qu’est-ce que je disais : Yaka !
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